A la différence de nombre de stylistes qui consacrent leurs créations à la femme, Lamine Diassé n’a pas choisi la simplicité. Le costume est, en effet, différent de l’habit traditionnel parce qu’il requiert de la haute technicité. Tracés de base, patronages, gradations (évolution d’une taille par rapport à d’autres) répondent à des normes qui ne s’apprennent pas dans la rue. « Ces techniques ne sont pas enseignées en Afrique. C’est pourquoi j’ai dû faire plusieurs voyages et stages en Europe pour les assimiler. Le costume est un habit européen et l’Europe est jaloux de son savoir-faire », raconte Lamine.
Il participe activement au retour de l’élégance masculine classique sur le devant de la scène. et ceci semble désormais être un fait.